Français: thèmes,méthodes X.Baux

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synthèse images et subjectivité

Synthèse « image et subjectivité » 2. Deuxième exemple de corrigé.

 

Les images sont de plus en plus nombreuses sur les écrans qui nous entourent. Nous avons tendance à leur faire confiance, pourtant, elles peuvent ne pas refléter la réalité.

Pourquoi et comment les images peuvent-elles nous tromper ? Quatre documents aident à réfléchir sur cette question, ils nous permettront de voir les erreurs faites au moment de la fabrication des images et celles commises au moment de leur lecture.

 

Lorsqu’on filme un évènement dit S.Tisseron dans « réalité ou fiction » (document 2), on ne filme pas forcement toute la réalité on sélectionne, on choisit, on montre  parfois une partie des faits seulement et pas toujours la plus représentative. Involontairement ou volontairement, on propose une image différente des évènements eux-mêmes.

D’ailleurs, l’exemple du réalisateur de la série TV tropiques amers raconté par E.Bouchez dans Télérama (document 4) montre que la subjectivité peut s’exprimer malgré soi. Ainsi le jeune réalisateur Antillais de la série, enjolive l’histoire de son peuple ou exagère la réalité de l’esclavage alors même qu’il avait pris la précaution de se faire conseiller par une historienne. Il ne souhaite pas mentir, pourtant il transforme les faits historiques. De plus, comme le montre, par ailleurs le document 1 de la documentation « photo de fusillés » du musée Carnavalet, une manipulation est toujours possible si l’on place sous une image une légende fausse.

 

Toutefois l’erreur peut aussi survenir lorsqu’on regarde et qu’on tente d’interpréter les images. Ainsi, le lecteur «  voit »  des fusillés d’un bord ou d’un autre simplement parce qu’on a changé la légende (document 1). En général, on regarde les images avec sa propre histoire et ses propres préoccupations dit S.Tisseron, donc chacun ne voit pas la même chose devant les mêmes images. Même les spécialistes qui se donnent des méthodes sérieuses et qui ont des objectifs graves peuvent se tromper. Par exemple, obnubilés par la recherche des usines de Silésie, les interprétateurs des photos prises par les avions de reconnaissance américains ont cru identifier des usines en lieu et place du camp de concentration d’Auwitzch. Ce n’est qu’en 1977, alors qu’on se préoccupait du souvenir de l’holocauste, qu’on reconnu la véritable signification des images ; ce qui tend à montrer que l’on est influencé par ce que l’on cherche au départ (document 3).  

 

Pour conclure, on peut retenir que la subjectivité se manifeste, consciemment ou non, aussi bien chez celui qui réalise des images, films ou photos, que chez celui qui les observe.

 

X.Baux. IFC.

 



13/10/2008
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