Français: thèmes,méthodes X.Baux

Français: thèmes,méthodes X.Baux

synthèse images et subj.autre exemple

Synthèse « images et subjectivité » : proposition de corrigé.

(entre parenthèse, les commentaires méthodologiques, encadré d’autres exemples)

 

Illustrations, photos, films, vidéos…l’image est désormais omniprésente dans notre système d’information, pourtant, contrairement à ce que l’on pense parfois, elle n’est pas transparente à la réalité (Formule d’ouverture qui donne le thème de la synthèse). Quelles sont donc les erreurs voire les manipulations possibles lors de la prise ou de la lecture d’images ? (Problématique) Quatre documents, dont une photo d’archive, contribuent à la réflexion sur cette question (présentation globale de la documentation), ils nous permettrons d’évoquer d’abord les défauts de subjectivité lors de la fabrication des images puis les erreurs commises lors de leur interprétation (annonce du plan)

 

Autre exemple d’introduction (très simple) :

On croit souvent que ce que l’image nous transmet est nécessairement vrai, or les images peuvent nous tromper volontairement ou non, autant que les mots. Quatre documents, trois textes et une photo permettent de réfléchir à la fabrication et à l’interprétation des images. Quand et comment l’image peut-elle être trompeuse ? Nous verrons dans un premier temps les erreurs ou les manipulations propres à la fabrication des images puis celles qui se font lors de leur interprétation.

 

Lorsqu’un évènement est filmé, l’auteur des images n’a pas nécessairement tout pris, il peut avoir été partiel et même partial. Il y a une différence entre les faits eux-mêmes et les images qui en sont faites constate S.Tisseron dans « Fiction ou réalité » (document 2). On retrouve un peu la même idée, lorsque ….dans ….. rappelle que les archives filmées ne témoignent que des circonstances particulières qui ont permis à quelqu’un de filmer et qu’elles ne doivent surtout pas être confondues avec la réalité historique. Pourtant faute d’une éducation à l’image ou aux média, on tend à confondre l’image et les évènements (document 2). L’image peut mentir aussi parce qu’on a voulu, pour des raisons politiques par exemple, qu’elle dise autre chose que ce qu’elle doit dire, ainsi la photo des fusillés de la commune du musée Carnavalet (document 1) a-t-elle été utilisé à différentes reprises avec une légende trompeuse.

Même sans volonté malhonnête la subjectivité d’un réalisateur peut s’exprimer, presque malgré lui, c’est le cas du jeune auteur antillais de la série « tropiques amers »  qui porte sur la vie d’une plantation au moment de l’esclavage et dont parle l’article de Télérama signé E. Bouchez (document 4) . Par volonté de faire comprendre et d’enjoliver l’histoire de son peuple, il exagère et déforme la vérité historique Pourtant, il s’était soigneusement entouré de consultants en histoire.  

 

L’erreur peut également survenir lorsqu’on regarde et interprète les images. Ainsi le document 3 évoque t-il des photos prises par des avions de reconnaissance américains au moment de la seconde guerre mondiale. Non seulement ces photos, prises automatiquement, étaient plus difficiles à interpréter, mais surtout elles ont été prises alors qu’on cherchait des usines en Silésie. Les avions ont photographié le camp de concentration d’Auswitzch, mais les spécialistes ont vu des usines, ce qui tend à montrer que l’on trouve d’abord ce qu’on cherche. On n’identifiera le camp qu’en 1977, au moment où justement sortait le film « Holocauste ». Cela recoupe ce que montre S.Tisseron : on regarde les images avec notre propre histoire et nos préoccupations. De plus on peut-être trompé par les mots qui entourent les images, ainsi si la légende l’affirme, le lecteur croira voir des morts d’un bord ou d’un autre dans la même photo (document 1)

 

Au final on retiendra que la subjectivité est présente aussi bien chez celui qui fait les images que chez celui qui les regarde et qu’elle s’exprime parfois aux dépens des uns et des autres.

Autre exemple de conclusion : Pour conclure on peut souligner que faire et interpréter des images s’accompagne toujours d’une réelle subjectivité, qui s’exprime parfois presqu’inconsciemment.(La conclusion doit être courte et, donc, réduite à l’essentiel)

 

 

X.Baux. IFC Provence/Languedoc.



14/10/2008
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 25 autres membres