Français: thèmes,méthodes X.Baux

Chanteurs, comédiens, mannequins, sont parfois l’objet d’un véritable culte que suscite, encourage et retransmet la société du spectacle (formule d’ouverture qui présente le thème de la synthèse en s’inspirant du sujet). Quels sont donc les rapports ambigus des idoles et de la société médiatique ? Quatre documents (cette présentation globale suffit) abordent à des titres divers cette question, ils nous permettront d’évoquer, d’une part, les effets du système sur les idoles et, d’autre part, l’impact des idoles sur la société.(annonce du plan faite de manière directe et simple)

La société du spectacle consomme des stars en utilisant leur image de différentes manières, ainsi en est-il de celle de Laetitia Casta, icône moderne, en et dans Marianne est admirée avec humour par Plantu dans « l’année Plantu » (document 4)  ( la première fois que l’on utilise un document on donne le titre, l’auteur et le numéro du document, ensuite, si l’on veut, le numéro du document pourra suffire) ou du mythe américain de Marilyn Monroe, qui comme le dit la chanson de Claude Nougaro (document1) finira par préférer l’au-delà.

La société des média et du sensationnel éclaire des êtres pour en faire des stars, parfois cet éclairage devient pour l’idole qui veut le rester une deuxième peau, ainsi Ingrid Caven dont .J Schuhl raconte la vie (document 2) règle elle même les sunlights de ses dernières sorties publiques. Elle reste d’ailleurs consciente de la dépendance que la beauté entretient avec la beauté artificielle. L’idole est bien souvent enfermée, par le public et les média, dans sa propre image, que celle-ci soit en technicolor comme celle de Marilyn (document 1), sophistiquée et chic comme celle d’Ingrid Caven (document 2) ou souriante et pulpeuse comme celle de L.Casta (document 4).

Si l’idole est construite par la société du spectacle, elle contribue, de son coté, au spectacle. Ainsi les Beattles enchantent-ils le monde selon les termes de M.Assayas dans une conférence donnée en 2000 (« Du Mississippi au Mégastore », document 3). Cela, au sens où ils ont, avec l’avènement de leur musique, plongé la jeunesse dans un monde rêvé qu’ils croyaient supérieur à la réalité. Si l’idole est façonnée par les projecteurs, elle s’y exhibe, elle passe, comme I.Caven, avec les lumières et ceux qui les manient une sorte de pacte qui en fait une icône, elle bâtit son image en travaillant chaque geste. L’idole se prête aux images qu’on tire d’elle : L. Casta représente la plus belle femme ou Marianne ou encore une Corse souriante (document 4), les Beattles incarnent les espoirs excessifs, hédonistes de toute une génération et, cela au risque de décevoir parfois.(dans la mesure du possible la synthèse doit permettre la confrontation des documents) Par exemple les anciens fans des Beattles, victimes d’une foi infantile et de leur désillusions sont les héros tristes des livres de M.Houellebecq (document 3), les fans de Marilyn partagent son désespoir (document 1). Les idoles, quoiqu’il en soit, nourrissent les émotions : on s’identifie à Marilyn, on récompense et vénère Ingrid Caven, on croit au monde crée par les idoles du rock, on rêve même de L.Casta, quoiqu’elle ne puisse être comparée aux mythes des autres documents.(ce commentaire est un peu subjectif, certes mais pas totalement car il sert juste à situer les choses pour le lecteur de la synthèse, il n’est donc pas hors règles)

Au final on retiendra que l’idole nourrit le spectacle mais que parfois elle s’y brûle et que celui-ci la dévore. (La conclusion peut-être très courte, elle n’a pour rôle que de rappeler l’essentiel et de donner un effet de finition)

X.Baux. IFC.