Français: thèmes,méthodes X.Baux

Français: thèmes,méthodes X.Baux

Des références possibles (avec explication rapide)

G.Perec est un écrivain français du XXème, il est l’auteur d’un livre inclassable intitulé « je me souviens ». Ce livre, par une accumulation de souvenirs livrés sans commentaires, montre que la mémoire mêle les souvenirs personnels aux souvenirs générationnels, historiques, sociaux et fonctionne un peu comme un grenier dans lequel les éléments se côtoient parfois de manière surprenante.

 

Proust écrivain du XXème intitule une partie de son œuvre « à la recherche du temps perdu », série de romans autobiographiques dans lesquels il se sert du travail de la mémoire pour mieux se définir. Par ailleurs, le célèbre passage dit « de la madeleine », décrit précisément la façon dont un sens –ici- le goût- peut faire ressurgir tout un pan du passé. Le passage est si universel que l’expression « une madeleine de Proust » est passée dans le langage courant.

P.Nora est l’historien qui a précisé le concept du « lieu de mémoire ». Un lieu de mémoire n’est pas nécessairement un lieu physique, c’est un lieu, un objet, un concept autour duquel se cristallise la mémoire collective, au point d’en faire un symbole. Exemple : la Bastille.

F. Mitterrand et H.Kolh ont transformé la vision offerte par les cérémonies de l’armistice de mai 45, en les célébrant main dans la main, donnant ainsi un tour nouveau à la mémoire collective. J.Chirac, lui a ouvert la mémoire française à une phase sombre du passé, en commémorant la rafle du vel’d’hiv’ et en affirmant que le peuple français doit regarder son histoire dans son entier.

F.Fellini est un cinéaste italien des années 60, 70, 80. L’un de ses films porte sur les souvenirs et la mémoire : Amarcord, (je me souviens), le film montre que la mémoire mêle le réel- par exemple ici l’avènement du fascisme de Mussolini- aux désirs voire aux fantasmes. Il constitue une chronique qui montre que les souvenirs sont à la fois drôles, amers, précis, flous etc…

Le voyageur sans bagage de J.Anouilh traite un thème fréquent au cinéma et en littérature, celui de l’amnésie. Parfois ce thème montre que la perte de mémoire constitue un malaise identitaire (XIII), parfois qu’elle offre une forme de liberté. Ainsi le personnage de la pièce d’Anouilh, soldat amnésique réclamé par plusieurs famille, optera pour une famille qui n’est pas la sienne…



27/04/2016
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