Français: thèmes,méthodes X.Baux

La relation entre les générations est plus longue aujourd'hui qu'hier ; elle est souvent de l'ordre de la transmission mais peut aussi être conflictuelle.

Quelles sont donc les formes d'échange et de tensions entre les générations ?

Trois documents, dont deux enquêtes récentes, évoquent cette question (évocation globale de la documentation, une phrase type peut être utilisée pour cela, il n'est pas mauvais d'avoir des automatismes) ils nous permettrons d'aborder le thème de l'entraide puis celui des obstacles ou des inégalités dans l'échange. (Introduction basique, simple et courte. On peut faire un peu plus mais surtout pas TROP)

Les générations coexistent aujourd'hui plus qu'avant car les ainés vivent mieux et en meilleure santé, affirment A.Quienart et Roch Hurtebise dans l'introduction au colloque de sociologie sur l'intergénérationnel (document 3). (Première utilisation d'un document, on en donne le titre et le numéro…après seul le numéro peut suffire)  Cela entraine, selon eux, une redéfinition des rapports intergénérationnels, désormais plus égalitaires et plus proches.

Les ainés transmettent aux plus jeunes des valeurs morales ou des goûts : tolérance, respect, épanouissement et, cela, malgré une éventuelle séparation géographique, c'est ce que montre l'enquête de l'école des grands parents pour le blogbébé (document 1). D'ailleurs nombre de grands parents s'occupent de leurs petits enfants –un grand père sur deux garde ses petits enfants- et, plus largement, les changements économiques et politiques ont généré de nouvelles formes d'entraide (3).

Selon une enquête INSEE (document 2), plus de la moitié des français ont apporté une aide financière à leurs enfants au moment où ceux-ci ont quitté le foyer et deux personnes sur 5 ayant perdu leurs deux parents reçoivent un héritage. L'héritage, comme le don concernent désormais une partie significative de la population (41% pour l'héritage) et non plus une élite étroite.

De manière générale, les grands parents aiment, très majoritairement, gâter leurs petits enfants (1), les parents aident les enfants et, parfois les enfants aident financièrement leurs parents (2)…L'intergénérationnel est une notion populaire et les initiatives pour favoriser échanges, transmissions de savoirs et d'affection sont nombreux, comme lorsqu'on crée des « maisons »  comme lieu d'échanges (3).

(On accentue la présentation pour bien marquer le plan et faciliter la lecture)

Toutefois, tout ne va pas sans accroc et sans différences. Ainsi la génération des babyboomers est parfois accusée par les suivantes de truster les pouvoirs, les postes de responsabilité tout en préparant un avenir qui laissera de nombreuses difficultés économiques et environnementales (3).

Sur un plan plus léger et plus intime, le document 1 témoigne de différence d'appréciation entre grands parents et parents sur ce qu'il faut donner aux enfants : seulement 6% des parents partage le goût des grands parents pour les gâteries et préfèreraient des activités éducatives.

La transmission matérielle, quant à elle, est différente selon les milieux, par exemple, les plus diplômés sont ceux qui aident le plus leurs enfants durant leurs études. Plus globalement, le niveau de revenu, la catégorie sociale influent à la fois sur le niveau et sur la forme des transmissions matérielles. Au demeurant, toutes les catégories sociales tendent à transmettre, et ce dans le sens parent-enfants ou l'autre (2)

Si les relations d'échange ne sont pas uniformes et donc parfois conflictuelles, elles devront être quoi qu'il en soit modifiés, redéfinies en fonction des changements démographiques et des crises de l'état providence.

Au final, on retiendra, que malgré des divergences les formes d'échange, de solidarité, de partage entre générations sont aujourd'hui nombreuses et importantes. (La conclusion est une formalité dans cet exercice, ne pas y consacrer trop et ne pas faire compliqué)

X.Baux.ifc 2010