Français: thèmes,méthodes X.Baux

Français: thèmes,méthodes X.Baux

corrigé de la synthèse sur la pudeur (avec pub dim)

 

Corrigé de la synthèse sur la pudeur (documentation avec l’article de Télérama, la publicité DIM, et l’article « pudeur »)

 

 

 

La pudeur est une notion changeante dont les rapports avec l’interdit et l’érotisme ont souvent changé : ce que l’on montre et ce que l’on cache ou encore ce que l’on suggère peut-être différent d’une époque à l’autre. Comment comprendre les évolutions de la pudeur et de l’érotisme ?

Trois documents dont une publicité illustrent ces thèmes ; ils nous permettrons de voir comment la pudeur a évolué et ce qu’il convient d’en penser.

 

La pudeur, définie par l’encyclopédie populaire (document 3) comme le fait de cacher volontairement son corps et son intimité voire ses pensées, a varié selon et les cultures. Si l’islam et le christianisme incitent à la pudeur, le rapport à la nudité était très différent aux temps des gaulois ou des grecs ou encore dans l’Europe du moyen-âge (3).

Au regard d’un passé récent notre époque, où l’on s’enferme dans des salles de bains, est donc plutôt pudique, mais au regard du 19ème ou du début du 20ème les normes ont évolué vers un dénudement que la publicité pour les bas Dim (document 2) montre clairement. Un tel message montrant les jambes découvertes d’une jeune femme dans un contexte urbain aurait été impossible il y a un siècle. Même le haut du corps, dans cette publicité pourtant banale, est, en partie, dévoilé. L’évolution touche aussi le monde de l’art, ainsi X.Lacavalerie dans un article de Télérama (document 1) évoque-t-il les mises en scènes érotiques, voire pornographiques des opéras.L’heure est au porno, le sexe à la page dit-il en rappelant que notre époque et ses médias « ne font pas dans la dentelle ».

 

Comment considérer ces évolutions, ces variations ? X.Lacavalerie les réprouve, tout au moins en art. Selon lui l’art en général et l’opéra en particulier doivent suggérer et non pas montrer. Le faire, c’est trahir l’essence de l’art et lui dénier sa force de stimulation de l’imaginaire (1). On peut se contenter de les constater (document 3) : l’encyclopédie ne juge pas, elle montre les différences importantes dans le rapport au nu et à la sexualité. Elle rappelle que les grandes religions sont favorables à la pudeur et que, par ailleurs, l’on enseigne la pudeur aux enfants aujourd’hui, mais sur un mode historique sans prendre partie. On peut aussi encourager le dévoilement, ainsi la publicité Dim incite les femmes à se (re)découvrir et même à laisser la marque « tout dire » d’elles-mêmes. Certes la publicité n’est possible que parce que les usages ont changé par rapport au passé proche mais elle exerce à son tour une influence que souligne le geste de la femme photographiée qui soulève le bord de la page pour montrer ses dessous en un geste que l’on aurait pris pour provocateur au début du 20ème siècle (document 2).

 

Au final on retiendra que les évolutions de la pudeur et des interdits, donc de l’érotisme ou de la provocation sont permanentes et provoquent des réactions variables.

 

X.Baux. IFC Provence/Languedoc.2009.

 

 

 



18/02/2009
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