Français: thèmes,méthodes X.Baux

Français: thèmes,méthodes X.Baux

corrigé de la synthése brassens reggiani geluck la croix

Corrigé pour la synthèse générations 3.

(Chansons de Brassens et Reggiani, dessin de Geluck, La Croix)

 

Les générations se suivent, s’entraident, parfois s’opposent ou s’envient en fonction des conditions économiques, sociales, politiques…

Qu’en est-il des solidarités et des rivalités intergénérationnelles ? Quatre documents, dont deux chansons célèbres et un dessin, évoquent, avec humour, ces thèmes. On verra que si les facteurs d’opposition ne manquent pas entre jeunes et vieux, il y a un intérêt commun à entretenir de bonnes relations.

 

Il arrive que les générations s’opposent, parfois avec un certain folklore. Georges Brassens (document 1) se moque, certes, de ces conflits de générations, mais il témoigne par là même de leur permanence et de leur éventuelle virulence. Un éditorial de F.Couret pour le quotidien La Croix (document 4) évoque aussi ces rivalités et les formules qui les désignent. On parle ainsi de génération sacrifiée ou dorée, et les changements démographiques, environnementaux ou économiques, facteurs d’inquiétude pour les nouvelles générations, provoquent les interrogations de ceux qui pensent ne pas pouvoir profiter longtemps d’un monde de prospérité en fin de course (4).

D’ailleurs le jeune chat dans le dessin de P .Geluck pour la semaine nationale des retraités (document 3) souhaite plus tard devenir vieux, parmi les interprétations possibles du dessin, on peut considérer qu’il exprime par là une envie de profiter des conditions de vie de la génération précédente plutôt que d’affronter les difficultés d’insertion évoquées par le document 4.  Inversement, la mère que le « printemps oublie » dans la chanson de S.Reggiani (document 2), est délaissée par l’insouciance des jeunes amants qui vivent leur amour sans souci. Comme le dit avec humour Brassens, tous les blancs-becs prennent les vieux mecs pour des cons et inversement. S’il s’agit là d’une caricature dont, d’ailleurs, l’auteur se moque ; il n’en reste pas moins que la succession des générations n’est pas toujours un fleuve paisible (3).

 

Pourtant, comme le laissent penser à la fois le dessin de Geluck et son contexte immédiat -semaine nationale des retraités accompagné du slogan « jeunes, vieux tous ensemble »- les uns et les autres ont intérêt à s’entendre : les jeunes générations sont les vieilles de demain.

Les oppositions que l’on met sur le compte de l’âge sont souvent vaines : « le temps ne fait rien à l’affaire » dans bien des cas, car la bêtise est la bêtise quelque soit la génération (1). Il n’est certes pas toujours facile de savoirs concilier l’aide aux plus jeunes et le soutien au plus âgés mais la transmission et la solidarité restent encore très forte, tout au moins au cœur d’institutions comme la famille par exemple (3). D’une manière un peu nostalgique et assez tendre, S.Reggiani (2) dit la même chose : non seulement la mère connaît les émotions amoureuses que vit la fille (les différences ne semblent pas si grandes) mais, de plus, le jour où la peine de cœur l’emporte sur le plaisir, c’est la tendresse maternelle qui réconforte.

Plus largement, sur le plan de la société, on sait bien que les problèmes sont collectifs et que c’est collectivement qu’il faudra trouver des solutions (3).   

 

On retiendra au final, que la solidarité intergénérationnelle est nécessaire pour les individus comme pour la société et que les motifs de conflits sont souvent vains.

 

X.Baux. IFC 2010.



08/01/2010
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